Abstract:
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En ce crépuscule 2019 multipliant en Asie-Pacifique les théâtres de crise, les périmètres de tension et les sujets d’incertitude – poursuite des hostilités en Afghanistan, situation quasi-insurrectionnelle à Hong Kong et au Cachemire, agitation en mer de Chine du sud, guerre commerciale sino-américaine, entre autres pistes préoccupantes…-, l’Asie orientale et sa fébrile péninsule coréenne peinent à quitter les premiers rangs de l’actualité.La faute principalement aux difficultés – l’admirable euphémisme que voilà…- rencontrées par Pyongyang et Washington depuis février 2019 (et le fort décevant sommet de Hanoï) sur le chemin de la normalisation de leurs relations, sur le périple long et incertain de la dénucléarisation, objet de tous les fantasmes d’une administration américaine en mal de succès diplomatique dans cette partie du monde, à un an des prochaines échéances électorales outre-Atlantique.Face à l’empirisme de notre étude journalière du ‘’cas nord-coréen’’, de cette dictature kimiste traversant sans coup férir les époques, les décennies et les soubresauts de l’Histoire, il a paru utile de prendre quelque distance avec le quotidien, de nous projeter, avec modestie et les limites inhérentes à ce type d’exercice, quelques années plus loin. Fut-ce au prix de quelques réflexions plus téméraires que provocantes…
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