Résumé :
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Grenade est peuplée du souvenir des illustres qui firent ses heures glorieuses. Ils sont maures, juifs, chrétiens ou athées. Ils sont artistes, poètes, vizirs ou empereurs. Au gré de ce livre, on découvre l’histoire d’une ville-royaume, d’une ville-monde. Grenade résonne comme un Eden profane. Au gré de ce livre se découvre l’histoire d’une ville monde où tout commence et tout finit sur la colline de l’Alhambra qui la domine. À ses pieds s’étalent des monuments insignes, peuplés du souvenir de ses Illustres : Ibn Zamrak, Salomon ibn Naghrila, Diego de Siloe, El Gran Capitán, Alonso Cano, Charles Quint et García Lorca… Ils sont maures, juifs, chrétiens ou athées. Ils sont artistes, poètes, vizirs ou empereur. Pour la première fois dans l’histoire, une civilisation – celle de l’Europe – accueillait un chef-d’œuvre étranger à ses propres critères pour ce qu’il était, précisément parce qu’étranger, parce qu’il ne ressemblait à rien de ce qu’on admirait ailleurs, c’est-à-dire l’art antique. L’Alhambra fut reçue en palais arabe, et destinée à le rester. Ainsi, la conquête de Grenade rejoint la découverte de l’Amérique. L’une et l’autre témoignent d’un enchantement du monde, d’une piété rendue à la diversité des héritages humains et aux chemins innombrables de la beauté.
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