Titre : | Etude d’impacts directs à l’aide d’un moyen d’évaluation thoracique dédié au non-létal |
Auteurs : | Tanguy Lallemand, Auteur ; Cyril Robbe |
Type de document : | Thesis |
Editeur : | Brussels [Belgique] : Royal Military Academy, 2017 |
Article en page(s) : | 148 |
Langues: | Français |
Catégories : |
6.60 Equipements et installations > Équipement militaire > Arme > Armes non létales |
Résumé : |
De nos jours, plus que jamais, les militaires belges sont amenés à intervenir dans des opérations de faible intensité, souvent exécutées au sein d’une large population civile. L’exemple le plus pertinent et proche de nous reste certainement l’Opération Vigilant Guardian, où nos militaires sont amenés, entre autres, à patrouiller au milieu de nos concitoyens dans des grandes villes comme Bruxelles. Bien qu’il ne s’agisse pas, in fine, de missions de combat, le besoin de se défendre reste omniprésent pour ces militaires.
Cependant, ce type d’opérations de faible intensité, nécessite d’adapter la manière de travailler des hommes de terrain et de leur donner les moyens de répondre à une menace, de manière adaptée, en respectant une escalade dans le degré de violence utilisé. Le but étant de respecter le principe de proportionnalité. Réagir de manière proportionnelle implique donc l’utilisation de moyens non-létaux. Parmi les outils mis à la disposition du militaire belge se trouvent les armes non-létales, les techniques de CRT (Close Range Techniques), mais également des techniques d’auto-défense. Les armes non-létales à énergie cinétique ont déjà fait, et font toujours, l’objet de plusieurs études, notamment au sein du département de balistique de l’Ecole Royale Militaire. Il a donc été possible de les quantifier et de déduire les lésions que leur utilisation peut provoquer. Cependant, aussi bien les techniques de CRT que les techniques de combat rapproché, enseignées à la Défense et régulièrement utilisées en contexte opérationnel, n’ont pas fait l’objet de telles études. Bien qu’il s’agisse de techniques simples, intuitives et concrètes pour tout un chacun, les connaissons-nous vraiment, ainsi que leurs effets sur une cage thoracique humaine ? Quelle est la vitesse d’impact d’un coup de poing ? Un coup de matraque peut-il fracturer plusieurs côtes ? Où ces impacts, appelés impacts directs, se situent-ils par rapport aux impacts de projectiles non-létaux ? Répondre à ces questions est précisément le défi que nous nous sommes fixé dans cette étude. Avec comme objectif d’améliorer significativement notre connaissance des impacts directs. Laurens Waterschoot, ancien élève de l’Ecole Royale Militaire au sein de la 150ème promotion SSMW, nous a fourni quelques éléments de réponse dans son mémoire de fin d’études intitulé : « Bijdrage tot het opstellen van een evaluatieschaal vor niet-letale projectielen ». Cependant, mis à part ce travail, il n’existe à l’heure actuelle que peu de données chiffrées et pertinentes dans la littérature. |
Promotion : | 152 SSMW |
En ligne : | http://units.mil.intra/sites/UBDef-BUDef/_layouts/DocIdRedir.aspx?ID=UBDEF-6-21756 |
Exemplaires (1)
Code-barres | Cote | Support | Localisation | Section | Disponibilité |
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119505R | RMA Mast SSMW 152/22 | Thesis | Royal Military Academy | Bibliothèque ERM | Exclu du prêt |