Résumé :
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Chaque matin à France Inter, Bernard Guetta ouvre sur le vaste monde les fenêtres d'une France qui sent de plus en plus le renfermé. Il raconte les mésaventures de Bill Clinton, président décontracté élu par une Amérique crispée, il décrit les dégâts engendrés par ces nouveaux riches russes, thérapeutes de choc persuadés qu'en Russie le libéralisme ne peut se consommer que comme la vodka - cul sec -, et il ne cesse de proclamer que l'Europe est le seul avenir de l'Europe.
Ses chroniques sont écrites pour être dites, mais c'est à la lecture qu'on en découvre la vraie saveur, le véritable labeur aussi, qui permet de transformer l'habituel monologue radiophonique en une esquisse de conversation. Le pape, l'Algérie, l'affolante migraine des nationalismes, Mitterrand, Kohl, la cécité de l'argent, jour après jour l'ancien directeur de la rédaction de L'Expansion tire un nouveau fil du patchwork planétaire.
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