Abstract :
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La découverte en 1990 de réseaux clandestins en Europe occidentale enflamma les spéculations et les fantasmes. Le « Gladio belge », à l’image de son homologue italien, était-il impliqué dans les actes de banditisme sauvage des années 80 ? Était-il vraiment chargé d’organiser dans le plus grand secret le départ de Belgique du gouvernement vers des lieux sûrs en cas d’occupation ? Avait-il participé à la « stratégie de la tension » pour favoriser l’instauration d’un régime autoritaire ? Avait-il partie liée à l’extrême droite ?
L’après Gladio a accouché d’une méfiance quasi pathologique à l’égard des méthodes de renseignement. Le souci du politiquement correct, la peur d’être taxé de racisme, de xénophobie ou d’islamophobie ont bridé les capacités d’analyse et d’anticipation de nos services jusqu’il y a peu.
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