Titre : | Quelles capacités de commandement militaire permanentes l’Union Européenne devrait-elle mettre en place pour atteindre son niveau d’ambition en matière de PSDC? |
Auteurs : | Alain Burton |
Type de document : | Thesis |
Editeur : | Brussels [Belgique] : Royal Military Academy, 2015 |
Article en page(s) : | 45 |
Langues: | Français |
Catégories : |
6.20 Relations internationales > Sûreté de l'État > Défense > Défense militaire Europe |
Résumé : |
En 1992, le traité de Maastricht instituait les principes d’une Politique de Sécurité et de
Défense Commune. Mais ce n’est qu’au début des années 2000, que l’Union Européenne se dotera d’une stratégie de sécurité et des premières structures lui permettant d’utiliser l’outil militaire. La signature du traité de Lisbonne en décembre 2007, et la création du Service Européen pour l’Action Extérieure (SEAE) en janvier 2010, a permis d’intégrer les structures militaires et celles de la politique étrangère de l’Union dans un seul service. En instaurant à la tête du SEAE un Haut Représentant pour les Affaires Extérieures, qui cumule les fonctions de Vice-Président de la Commission, l’Union s’est dotée d’un outil susceptible de se montrer particulièrement efficace en matière de gestion de crises sécuritaires. Depuis son instauration, on observe en effet un retour des questions de sécurité et de défense à l’avant plan des préoccupations européennes. L’année 2013 aura été fructueuse à cet égard avec deux publications majeures. La première, intitulée « A new deal for European Defence » a été développée par la Commission Européenne et publiée en Juillet 2013. La seconde est le rapport final de la Haute Représentante pour les Affaires Etrangères et la Sécurité de l’Union publié en octobre 2013. Ces deux documents ont été développés en préparation à un « Sommet Européen » sur le thème de la Défense, qui eut lieu en décembre 2013, et qui a permis au Conseil Européen d’émettre ses conclusions en la matière. Ces documents stratégiques sont le fondement du développement d’une politique européenne en matière de sécurité, qui semble vouloir doter l’Union des moyens nécessaires pour faire face aux changements et aux défis sécuritaires de notre monde moderne. La vision développée par la Haute Représentante/Vice-Présidente (HR/VP) de la Commission, Catherine Ashton, dans son rapport final est basée sur trois axes de développement de la Politique de Sécurité et de Défense Commune (PSDC), à savoir : 1. Augmentation de l’efficacité, de la visibilité et de l’impact de la PSDC 2. Amélioration du développement des capacités 3. Renforcement de l’industrie de défense européenne Ces trois axes sont déclinés en treize propositions que d’aucuns pourraient qualifier d’objectifs stratégiques. La HR/VP conclut en formulant 27 propositions d’actions qui concrétisent la voie à suivre à court et moyen terme. Si l’Europe semble prendre conscience de son rôle en matière de sécurité, force est de constater que la plupart des pays membres, quant à eux, ont largement désinvesti dans leur Défense respective. Les opérations récentes, à l’instar de la Lybie et du Mali, ou encore la crise ukrainienne, ont néanmoins permis une prise de conscience des manquements capacitaires auxquels les pays européens sont amenés à faire face. Le défi semble donc lancé de devoir développer des formes de collaboration européenne afin d’atteindre les ambitions de l’Union. Les structures de commandement militaire que l’Union a mises en place jusqu’ici sont-elles prêtes à faire face à ce défi ? |
En ligne : | http://units.mil.intra/sites/UBDef-BUDef/Theses/119227R.pdf |
Exemplaires (1)
Code-barres | Cote | Support | Localisation | Section | Disponibilité |
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119227R | RMA Mast CSEM/HStO 129 DIV/5 | Thesis | Royal Military Academy | BIBL ERM Cave | Exclu du prêt |