Titre : | homme relationnel |
Auteurs : | J.-j. Wittezaele |
Type de document : | Books |
Editeur : | Paris [France] : Éditions du Seuil, 2003 |
Article en page(s) : | 358 p. |
Collection : | Couleurpsy |
ISBN/ISSN/EAN : | 978-2-02-059685-5 |
Langues: | Français |
Index. décimale : | 153.6 |
Tags : | Interpersonal communication ; Developmental psychology ; Psychology ; Group communication |
Résumé : |
Le courant " systémique " et les travaux de l'école de Palo Alto ont des implications psychologiques, philosophiques, voire sociopolitiques qui dépassent de loin le strict cadre thérapeutique. C'est bel et bien d'une nouvelle façon d'envisager l'homme qu'il s'agit. Le projet de cet ouvrage est d'en montrer la cohérence et l'originalité. Refusant le dualisme qui sépare l'esprit de la matière, et l'individu de son environnement, cette nouvelle pensée décrit un homme relationnel, façonnés par les liens qui l'unissent à un milieu lui-même fait d'un ensemble de relations et non d'éléments séparés. Elle implique des conceptions différentes de la normalité, du changement, des " causes " des troubles et de leur traitement. La façon habituelle de poser les problèmes (psychologiques, sociaux, voire internationaux) est ce qui précisément bloque leur résolution, et c'est souvent par des paradoxes apparents qu'on sortira des paradoxes apparents qu'on sortira des paradoxes apparent qu'on sortira des paradoxes bien réels de la prétendue normalité. Cette vision des choses a des implications que Jean-Jacques Wittezaele décline tout au long de son ouvrage. Son point de vue est celui d’un psychothérapeute praticien. Il décrit, en premier lieu, la compréhension systémique du développement de l’individu, des relations, ainsi que des difficultés et souffrances psychologiques. Pour l’école de Palo Alto, l’individu se construit par les apprentissages qu’il effectue et les émotions qu’il ressent dans les contextes particuliers de sa relation au monde. Ses comportements, ses relations se comprennent comme des réponses adaptées aux situations dans lesquelles il évolue. Les souffrances psychologiques sont présentées, dans cette conception systémique, comme issues de décalages entre l’expérience vécue et ressentie et la conscience réflexive : univers des constructions de pensées, des idéaux et des prescriptions morales. Les troubles psychologiques apparaissent comme le résultat d’un processus cumulatif d’interactions : événements, réactions et régulations inappropriées. C’est précisément sur ce processus que le thérapeute centre son action : il cherche à modifier le processus relationnel qui inclut et alimente les difficultés. L’auteur décrit l’utilisation des concepts systémiques en psychothérapie et décline en particulier le modèle de la thérapie brève : étapes d’investigation, rôle du thérapeute, méthodes de résolution fondées sur la notion de changement de point de vue, sur la déstabilisation des façons habituelles utilisées par la personne pour décoder les situations, et sur la prescription de comportements. 3Jean-Jacques Wittezaele élargit ensuite son propos à un niveau social et sociétal en mettant en évidence les implications philosophiques et épistémologiques de l’approche relationnelle de Palo Alto. Il évoque en particulier les questions et paradoxes des interventions du psychologue mandatées par des tiers ou des institutions, pour souligner l’importance de la concertation comme préalable nécessaire à tout travail thérapeutique : pas de thérapie sans libre décision de la personne concernée. Au niveau de la société, l’auteur montre en quoi les politiques qui cherchent à éradiquer ou contrôler certains comportements jugés déviants sont vaines. Pour lui, conformément aux conceptions de l’approche interactionnelle, les déterminants du comportement ne sont pas seulement à l’intérieur de la personne mais aussi dans l’interaction entre l’individu et son contexte de vie : l’individu est agi et acteur. Dès lors, c’est plutôt la façon de considérer les comportements déviants qui est à changer. Les politiques à conduire et les actions à entreprendre à propos de ces comportements concernent ainsi la société toute entière et supposent une approche globale et non une centration sur les seuls individus. 4Soulignons, pour terminer, une particularité de cet ouvrage : Jean-Jacques Wittezaele établit des liens entre la vision interactionniste de l’approche systémique, d’une part, et la philosophie chinoise et le bouddhisme zen, d’autre part. L’auteur propose des parallèles qui révèlent des proximités entre ces pensées issues pourtant de lieux et d’époques différents. |
En ligne : | http://www.seuil.com/livre-9782020596855.htm |
Exemplaires (1)
Code-barres | Cote | Support | Localisation | Section | Disponibilité |
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301171 | XXX.1171 | Book | Royal Military Academy | Economie, management & leadership | Disponible |