Titre : | Mais ce qui persiste en moi et ce fragment d'inhumanité |
Auteurs : | Joël Schuermans |
Type de document : | Books |
Editeur : | Tenneville : Memory, 2011 |
Article en page(s) : | 292 p. |
ISBN/ISSN/EAN : | 978-2-87413-151-6 |
Langues: | Français |
Index. décimale : | 967.571 |
Tags : | Fiction (E) ; Rwanda (E) |
Résumé : |
Joël Schuermans est un ancien para. Depuis 1999, il a quitté l'armée et exercé divers métiers : voyageur, berger, couturier, bûcheron… et désormais : écrivain. Son second roman s'élève directement comme un grand roman sur la condition humaine, sur cette humanité qui peut vaciller à tout moment selon le fil de nos vies.
Simon vit en couple avec Charlotte, mais au début du roman, rien ne semble plus aller pour lui. Il s'enfuit une soirée de Saint-Sylvestre et se réfugie chez son seul ami. Là, il lui dit tout de go son ambition de retourner au Rwanda., marcher sur les traces de ce passé , de ce pays qu'il n'a jamais vraiment quitté. Depuis 1994 et l'évacuation forcée sous fond de génocide, les souvenirs l'obsèdent. Simon était casque bleu belge sous l'égide de l'ONU. Les quelques semaines passées là-bas, dans les environs de Kigali seront à la fois les plus beaux et les plus sombres de son existence. Il y fera la connaissance des deux amours de sa vie, la sauvage italienne Chiara, administratrice d'une ONG, mais aussi la jolie Tutsi Fortunée. Il vivra également le début du génocide rwandais, l'horreur absolue qui fera 800000 morts tutsis et hutus modérés. Il ne pourra rien faire tant pour les autochtones, que pour les dix paras belges assassinés et devra quitter le pays sans même avoir revu les deux femmes de sa vie, ni savoir ce qu'elles sont devenues. Certes après une dépression légitime, la vie reprend peu à peu son cours, mais rien n'est plus pareils, les souvenirs de cette période le hantent. D'où la nécessité de ce voyage sur les traces de son passé.. Les petites maisons d'édition recèlent bien souvent des pépites. Ce roman en est vraiment une. Il s'agit d'un récit troublant, dérangeant, où alternent la beauté des paysages, des femmes, avec l'horreur la plus totale du Génocide mais aussi de certains sentiments. A lire absolument. Simon a un ami. Un seul. C’est à la fois peu et beaucoup. Il a aussi une femme, Charlotte, encore qu’il semble bien l’avoir quittée pour de bon au début de ce roman. Simon a tout plaqué un 31 décembre, tout sauf les souvenirs qui l’obsèdent depuis 1994. Car Simon est un ancien para. L’un de ceux qui se trouvèrent au Rwanda en ce funeste 6 avril, coup d’envoi de l’une des pages les plus noires de l’Histoire. En remontant le temps en sa compagnie, le lecteur découvrira comment Simon a vécu le génocide de 800.000 tutsis et hutus modérés, comment il a posé des actes qu’il ne souhaitait pas, frotté sa conscience à la barbarie la plus ignoble, perdu en une nuit l’innocence et le peu de fierté qu’il avait de lui-même. Dans ce deuxième roman, Joël Schuermans raconte l’impréparation des militaires belges, la fascination de l’Afrique, le néo-colonialisme et les tergiversations onusiennes. Mais aussi – et surtout – il montre comment un homme se perd au milieu d’un tourbillon de haine, au point d’oublier lui-même sa propre humanité. Un récit troublant, dérangeant, d’une puissance dévastatrice et crue, parcouru par deux figures féminines sublimées, deux anges aussi différents que les faces d’une même pièce. Un grand roman sur la condition humaine. Sur l’amour absolu. Sur l’absence d’humanité et ces amis qui vous rendent la dignité. Thierry Bellefroid «?Je suis là pour être témoin d’horreurs et de folies. Je suis une éponge, j’absorbe l’infâme noirceur de l’humanité et pressé, je ne peux rendre que ce que je contiens. J’en suis plein jusqu’à la gueule de ce sombre. Je le respire puis le transpire.?» Ce nouveau roman de Joël Schuermans retrace la lente descente dans les affres de la folie d’un homme qui voulait être aimé par les femmes et qui pour éviter la solitude s’enrôla dans l’armée. Il sert au Rwanda en 1994 et -découvre l’horreur absolue en vivant les premières heures du génocide. Trop fragile pour encaisser l’expérience de la guerre, il quitte l’armée traumatisé, écœuré et dépressif. Ni ancré dans sa propre existence qu’il estime vaine, ni dans la vie réelle, la jugeant superficielle et formatée, il erre dans le quotidien en observateur stérile. Avec le génocide rwandais de 2004 en toile de fond, Mais ce qui persiste en moi est ce fragment -d’inhumanité… aborde les thèmes de l’amour désespéré, de la barbarie humaine, de la quête du bonheur et s’interroge sur les responsabilités dans ce désastre humain et politique ainsi que sur la réinsertion dans l’existence -«?normale» des témoins de ces heures sinistres de l’Histoire le tout mené par une écriture sans concession et intense. Un grand livre dans sa dureté et ses obsessions. |
En ligne : | http://www.memory-press.be/index.php/site/ouvrages/80/mais_ce_qui_persiste_en_moi_est_ce_fragment_d_inhumanite |
Exemplaires (1)
Code-barres | Cote | Support | Localisation | Section | Disponibilité |
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300599 | 967.571 SCH M | Book | Royal Military Academy | Bibliothèque ERM | Disponible |