Titre : | After oil : Implications de sources d'énergies alternatives pour les Marines |
Auteurs : | Guy Terryn |
Type de document : | Thesis |
Editeur : | Brussels [Belgique] : Royal Military Academy, 2011 |
Article en page(s) : | 1 vol. (VII, 59p.) |
Langues: | Français |
Tags : | Working paper ; CSEM/HStO 125 |
Résumé : |
Le temps de conception et d’acquisition d’un navire peut prendre de 10 à 15 ans. Sa durée d’emploi est de 30 voire même parfois 40 ans. Sachant cela et puisque les réserves de pétrole ne sont pas inépuisables, si un nouveau navire devait être prochainement conçu, quelle source d’énergie faudrait-il idéalement sélectionner ? Au jour d’aujourd’hui la grande majorité des navires qu’ils soient marchands ou militaires, se propulse au gasoil. L’or noir est la clé de cette mobilité. Pour toutes les forces armées du monde, la source d’énergie « pétrole » constitue donc un enjeu tactique et stratégique depuis toujours et probablement encore bien plus demain. Sauf si on venait à découvrir très prochainement un gigantesque nouveau gisement, les actuelles réserves mondiales de pétrole approchent inexorablement de leur déclin. Le moment de production du pétrole à partir duquel celle-ci décroit inéluctablement, également appelé « Peak Oil », fait l’objet de nombreuses études. Je commencerai donc par faire le point sur cette situation. Indépendamment du fait que cette échéance soit déjà passée, présente ou future, étant donné notre dépendance énergétique de plus en plus importante, tout projet de construction navale se doit au moins d’étudier les alternatives possibles au pétrole et leurs implications pour nos marines. Plusieurs possibilités s’offrent à nous et on peut se poser la question, s’il y a lieu de chercher une source d’énergie alternative qui puisse remplacer le pétrole ou plutôt abandonner le moteur à explosion traditionnel pour un nouveau système de propulsion. Depuis une dizaine d’années, principalement du fait de la pression environnementale, les industries ont investis dans la recherche et le développement de carburants alternatifs. Mais quels sont-ils et peuvent-ils réellement remplacer nos carburants habituels ? D’un autre côté, comme en 1973, lors du premier choc pétrolier, on peut également mettre en application la devise « Nous n’avons pas de pétrole mais nous avons des idées » et démarrer une réflexion sur la façon dont nous consommons du carburant et ce que l’on pourrait faire pour réduire celle-ci. Enfin et pour conclure, j’essayerai de voir ce que les Forces Armées belges mettent ou envisagent de mettre en oeuvre par rapport à ses voisins, pour réduire la consommation de carburants. Il est à noter qu’au vu du temps alloué et des limitations manuscrites imposées, ce Research Paper ne serait être exhaustif. Ainsi, aujourd’hui, la consommation d’énergie et l’environnement sont les deux faces d’une même médaille. Consommer moins d’énergie implique de facto moins de pollution. J’aborderai donc très partiellement l’aspect environnemental du sujet, qui représente à lui seul une étude à part entière. |
En ligne : | http://units.mil.intra/sites/UBDef-BUDef/These/114695R.pdf |
Exemplaires (1)
Code-barres | Cote | Support | Localisation | Section | Disponibilité |
---|---|---|---|---|---|
114695R | RMA Mast CSEM/HStO 125 DIV/36 | Thesis | Royal Military Academy | BIBL ERM Cave | Exclu du prêt |