Résumé :
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L'Entrée dans le XXe siècle (1905-1918) : Du 75e anniversaire de son indépendance en 1905 à novembre 1918, la Belgique a vécu une période d'une rare intensité en termes de bouleversements qui l'affectèrent profondément. Alors que l'Europe s'attend, au moment de l'invasion allemande de 1914, à une résistance de principe, la surprise est au rendez-vous : la Belgique résiste. Dans la foulée, la guerre sert en quelque sorte de révélateur et d'accélérateur aux incubations de la Belle Epoque dans les domaines où règnent traditionnellement les tensions : socio-économique, idéologique et communautaire, sans oublier les relations entre l'exécutif et le législatif. Démocratie rêvée, bridée et bafouée (1918-1939) : Le volume consacré à la période d'entre-deux-guerres traite de la démocratisation rapide de la politique belge après la Première Guerre mondiale, de la crise parlementaire des années trente, conséquence d'une tentation autoritaire présente dans toute l'Europe, de la dépression économique et de l'intégration problématique des travailleurs dans le système politique. L'auteur s'intéresse également à la nouvelle culture politique qui se met en place après la guerre, aux changements affectant le paysage des partis, aux relations entre mondes politique et financier, à l'impact de la politique étrangère et militaire et, enfin, au rôle de la monarchie. La Belgique sans Roi (1940-1950) : Les rôles respectifs du gouvernement Pierlot, de Léopold III, des secrétaires généraux et de l'administration allemande à Bruxelles sont d'abord évoqués, ainsi que la collaboration et la résistance, et l'implication de l'industrie belge dans la tactique de guerre allemande qui aura un impact social considérable. Les années de la régence apportent de profondes mutations : question royale, vote des femmes, tensions en matière linguistique et scolaire, reconstruction économique, modifient sensiblement le paysage politique et social
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